Organes: Tumeurs solides
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
Essai ouvert aux inclusions
MedImmune LLC MAJ Il y a 4 ans

Étude PIK-ORL : étude de phase 2, évaluant l’efficacité du buparlisib (BKM120), un inhibiteur de PI3K, chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou métastatique récurrent ou en progression après une chimiothérapie à base de platine et de cetuximab ou anti-EGFR. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, os, organes, etc. Ce sont les cancers les plus fréquents. Ces dernières années, de nouvelles stratégies de traitement apparaissent offrant de nouvelles perspectives dans la prise en charge des cancers. L’immunothérapie consiste à administrer des anticorps qui vont stimuler le système immunitaire pour détruire les cellules cancéreuses. On retrouve par exemple le durvalumab ou le trémélimumab, qui ont montré leur efficacité dans de nombres études cliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du MEDI0562, un nouveau traitement d’immunothérapie, en association avec le durvalumab ou le trémélimumab. Les patients seront répartis en 2 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront du MEDI0562 en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines et du durvalumab en perfusion IV toutes les 4 semaines. - Les patients du 2ème groupe recevront du MEDI0562 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du trémélimumab en perfusion IV toutes les 6 semaines. Dans les 2 groupes, les patients poursuivront le traitement jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 4 ans

Étude STRONG : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du durvalumab à dose fixe associé au trémélimumab ou au durvalumab en monothérapie chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal humain qui cible l’interaction PD-1 - PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaître et détruire les cellules cancéreuses. Cette immunothérapie peut être combinée avec d’autres molécules inhibitrices spécifiques pour avoir un effet antitumoral synergique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du durvalumab à dose fixe associé au trémélimumab ou au durvalumab en monothérapie chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les patients seront répartis en 2 groupes de façon aléatoire. Les patients du premier groupe recevront du durvalumab associé au trémélimumab toutes les 4 semaines pendant un maximum de 4 cures, puis ils recevront du durvalumab seul toutes les 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab seul toutes les 4 semaines. Les patients auront une visite de suivi à 90 jours après l’arrêt du traitement, puis ils seront contactés par téléphone ou par voie électronique tous les 3 mois pendant un minimum de 6 mois et un maximum de 5 ans après le début du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Eisai Medical Research Inc. MAJ Il y a 6 ans

Étude E7080-G000-207 : étude non-randomisée de phase 1 / 2 évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. Le cancer est la première cause de mortalité par maladie chez les enfants et les adolescents. Le cancer de la thyroïde pédiatrique représente 10% des tumeurs malignes et 35% des carcinomes infantiles. L’ostéosarcome est la tumeur osseuse primaire maligne la plus diagnostiquée, particulièrement chez les enfants et les adolescents, dont il représente 6% des cancers infantiles. La chimiothérapie pour les patients résistants au traitement avec l’iode radioactif 131 n’a pas montré des bénéfices et elle est associée à une toxicité élevée. Pour les patients ayant un ostéosarcome récidivant il n’y a pas un traitement standard et le pronostic est souvent défavorable. Par conséquent, il y a un besoin de trouver des alternatives efficaces pour traiter ces types de cancer pédiatriques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité du lenvatinib chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide maligne réfractaire ou récidivante et des jeunes adultes ayant un ostéosarcome. Les patients seront répartis en 5 groupes : Dans le groupe 1 : Les enfants et les adolescents ayant des tumeurs solides malignes réfractaires ou récidivantes recevront du lenvatinib par voie orale une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours, avec une escalade ou désescalade de dose (4 doses différentes) pour trouver la dose recommandée. Quand la dose recommandée soit identifiée, les groupes 2A, 2B et 3A peuvent commencer en parallèle. Dans le groupe 2 : - Les patients du groupe 2A ayant un cancer de la thyroïde différentié réfractaire à l’iode radioactif 131 recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. - Les patients du groupe 2B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 28 jours. Dans le groupe 3 : - Les patients du groupe 3A ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant recevront du lenvatinib par voie orale à une dose 20% inférieure à la dose déterminée au groupe 1 une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. - Les patients du groupe 3B ayant un ostéosarcome réfractaire ou récidivant du groupe 3A recevront du lenvatinib par voie orale à la dose déterminée au groupe 3A une fois par jour en continu pendant une cure de 21 jours en combinaison avec de l’ifosfamide intraveineux et de l’étoposide intraveineux aux doses déterminées au groupe 3A pendant les trois premiers jours d’une cure de 21 jours pendant 5 cures. Les patients ayant un ostéosarcome inclus dans les groupes 1 ou 2B avec une progression de la maladie sous traitement avec du lenvatinib ainsi que les patients non-traités avec du lenvatinib pourront être inclus dans le groupe 3B.

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Ariad Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03420742 : étude de phase 1 évaluant l'interaction médicamenteuse entre le brigatinib et le midazolam du substrat CYP3A, chez des patients ayant une tumeur solide ALK-positives ou ROS1-positives. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est un type de cancer du poumon, qui se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Les anomalies de ALK et ROS1 sont deux anomalies différentes mais qui ont beaucoup de similitudes. ALK et ROS1 sont des gènes normaux de la cellule. Dans certains cancers du poumon ces gènes peuvent être anormaux. En pratique, un fragment du chromosome « tourne sur lui-même » et met ainsi bout à bout deux gènes qui ne sont normalement pas côte à côte. Cette anomalie produit une protéine défectueuse qui est responsable de la cancérisation de la cellule. Cette mutation concerne le gène ALK dans environ 5% des cancers du poumon et le gène ROS1 dans 1% des cancers du poumon. Les deux ne surviennent jamais ensemble. Lorsque cela est possible, on administre des médicaments qui ciblent le gène ALK remanié plutôt qu’une chimiothérapie puisqu’ils sont plus efficaces pour réduire la taille des tumeurs Le midazolam est un médicament utilisé dans la sédation des patients ainsi que pour traiter une dyspnée (difficulté respiratoire). Certaines études ont également indiqué le potentiel du midazolam en tant que nouveau médicament thérapeutique contre le cancer. Le brigatinib est un inhibiteur de l'ALK utilisé dans le traitement de certains cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'interaction médicamenteuse entre le brigatinib et le midazolam chez des patients ayant une tumeur solide ALK-positives ou ROS1-positives. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape : les patients recevront du midazolam au 1er jour d’une cure de 28 jours, suivi par du brigatinib chaque jour d’une cure de 28 jours. La dose du brigatinib sera augmentée afin de déterminer la dose adaptée la mieux adaptée. Lors de la 2ème étape : les patients recevront du brigatinib à la dose à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1, chaque jour de chaque cure de 28 jours. Le traitement est répété jusqu’à 23 cures en l’absence de progression de la maladie et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 26 mois.

Essai ouvert aux inclusions